Les Journées films du Kurdistan
2 journées autour de film Kurdes
préventes en ligne ou à la caisse du cinéma
VOISINS (NACHBARN)
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Dans un village frontalier syrien au début des années 1980, le petit Sero vit sa première année d’école. Il fait avec ses camarades de classe des farces insolentes, rêve d’un poste de télévision pour pouvoir enfin regarder des dessins animés, et constate en même temps que son entourage adulte est de plus en plus écrasé par le despotisme et la violence nationalistes. Un nouveau professeur arrive pour transformer les enfants kurdes en bons et loyaux camarades panarabes. A force de coups de bâton, Il interdit la langue kurde, ordonne le culte d’Assad et prêche la haine des Juifs, les ennemis sionistes jurés. Ces leçons perturbent Sero d’autant plus que ses voisins de toujours sont une famille juive aimante. Avec un sens fin de l’humour et satire, le réalisateur Mano Khalil brosse le tableau d’une enfance sous la dictature d’Assad qui est aussi empreinte de moments lumineux. Le film s’inspire de sa propre enfance et fait le lien à la tragédie syrienne du présent.
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MARAjeudi 24 octobre à 18h15 |
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En mémoire des mères qui se lamentent sur la terre…
La tentative d’une mère de trouver du réconfort après le meurtre non résolu de son fils.. |
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GOTÛBÊJINVendredi 25 octobre à 18h15 |
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Comment faire pour regarder des films kurdes et pour discuter du patriarcat avec des femmes kurdes ? Cette question ne cessait de tourner dans ma tête, alors nous avons organisé des ateliers de cinéma itinérant dans les villes de Dersim, Amed et Van en Turquie. Nous avons réalisé des projections tantôt sur le mur d’une maison dans un village, tantôt dans un lieu du centre-ville. Nous avons partagé les histoires de Base, Berfe, Nigar, Helun, Emine, Jiyan et de nombreux autres personnages féminins. Lors de ces projections qui n’étaient ouvertes qu’aux femmes, nous avons eu des discussions entre femmes, ainsi nous avons baptisé le documentaire GotûbêJin – jeu de mot entre les verbes « gotin/bêjin » (dire) et le mot « jin » (femme) que l’on peut traduire par « mot/parole de femme ». Dans ce documentaire : des conversations avec les spectatrices – dont la plupart n’avaient jamais vu de films kurdes auparavant – sur les représentations des femmes et des hommes dans les films, des discussions sur le problème de la masculinité abordé par les participantes à travers leurs propres histoires de vie, sur ce qu’est le patriarcat et leurs critiques à son égard, des interrogations sur la source du problème dans nos vies et la solution à y apporter, et des stran (chants) de femmes dengbêj (chanteuses conteuses) tirés de leurs propres expériences… Le premier documentaire féministe de Nimet Gatar, GotûbeJin, a été présenté en avant-première au 1er Festival du film kurde de Düsseldorf en avril 2024. Nimet Gatar est diplômée du département d’archéologie depuis 2011. Entre 2016-2018, elle a travaillé sur les études de genre en tant que membre du comité de rédaction et rédactrice en chef du Journal of Jineolojî. Entre 2019 et 2021, elle a étudié la « Représentation des femmes dans le nouveau cinéma kurde » dans le cadre de son master en sociologie. En 2021, elle a travaillé sur « La masculinité dans le cinéma kurde » avec HamitBozarslan à l’École des hautes études en sciences sociales/EHESS Paris dans le cadre du projet de stage Erasmus. Elle est actuellement doctorante au département de sociologie de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales/EHESS, où elle travaille sur sa thèse intitulée « Représentations de la masculinité dans le cinéma kurde ». |
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ARARAT : L’AUTRE FACE DE LA MONTAGNEVendredi 25 octobre à 18h15 |
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Ce documentaire explore l’histoire des Kurdes d’Arménie, avec un focus particulier sur ceux de la région d’Alagöz (Elegez). À travers des témoignages et des archives, il retrace les racines de cette communauté, son adaptation aux changements politiques et géographiques de la région et sa résilience face aux défis de l’exil et de la diaspora. Le film met également en lumière la richesse culturelle des Kurdes d’Elegez, y compris leurs traditions orales, leurs pratiques religieuses et leurs fêtes, offrant un portrait authentique d’une identité en perpétuelle transformation.
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